mardi 11 décembre 2012

François Tézenal du Montcel


Passionné depuis l’adolescence par « Les Thibault », François Tézenas du Montcel, professeur de lettres agrégé de lettres, a vu cette passion  prendre de nouvelles dimensions en 1992 et 1993, lors de la parution  des trois gros volumes du Journal de Roger Martin du Gard. 

Entre 1994 et 2000, il a participé à plusieurs colloques sur RMG et consacré une thèse à « l’Esthétique narrative de RMG, genèse et problématique d’un pseudo-rationalisme d’après le Journal ».
Soutenue en 2000, cette thèse lui a permis d’enquêter au plus profond des textes intimes de RMG, ainsi que dans l’œuvre moins connue du prix Nobel 1937 (nouvelles, théâtre,  et le grand récit  inachevé, Maumort).
En septembre 2012, par le biais d’un colloque organisé à Sens par le « Centre supérieur de recherches sur la  littérature »,  sur « la littérature prolétarienne », François Tézenas du Montcel est revenu aux Thibault pour présenter une communication, intitulée « présence indirecte du prolétariat dans l’Eté 1914 », où il s’efforce de montrer par quelle voie un peu fortuite ce romancier réputé bourgeois a introduit dans le cours de son œuvre maîtresse une description documentée des milieux révolutionnaires et prolétariens à la veille du premier conflit mondial.

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