Passionné depuis l’adolescence
par « Les Thibault »,
François Tézenas du Montcel, professeur de lettres agrégé de lettres, a vu
cette passion prendre de nouvelles
dimensions en 1992 et 1993, lors de la parution
des trois gros volumes du Journal de Roger Martin du Gard.
Entre
1994 et 2000, il a participé à plusieurs colloques sur RMG et consacré une
thèse à « l’Esthétique narrative de
RMG, genèse et problématique d’un pseudo-rationalisme d’après le Journal ».
Soutenue
en 2000, cette thèse lui a permis d’enquêter au plus profond des textes intimes
de RMG, ainsi que dans l’œuvre moins connue du prix Nobel 1937 (nouvelles,
théâtre, et le grand récit inachevé, Maumort).
En
septembre 2012, par le biais d’un colloque organisé à Sens par le « Centre
supérieur de recherches sur la littérature », sur « la littérature
prolétarienne », François Tézenas du Montcel est revenu aux Thibault pour présenter une communication, intitulée « présence indirecte du prolétariat dans l’Eté 1914 », où
il s’efforce de montrer par quelle voie un peu fortuite ce romancier réputé
bourgeois a introduit dans le cours de son œuvre maîtresse une description
documentée des milieux révolutionnaires et prolétariens à la veille du premier
conflit mondial.
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