samedi 29 novembre 2014

Médaille en bronze de la Monnaie de Paris

Actuellement en vente sur ebay :





Graveur 
: Mocquot .


Dimension 
: 68 mm .
Poids :  174 g .

vendredi 28 novembre 2014

Edition originale des Thibault



Edition originale pour chacun des volumes dont le tirage varie de 297 à 1250 exemplaires numérotés sur pur fil, les quatre derniers volumes de la série étant des exemplaires du service de prese, seuls grands papiers avec les réimposés. Quelques dos et premiers plats  partiellement insolés, un petit manque en pied d'un dos.
Envois autographes signés de l'auteur sur les premier, quatrième et sixième volumes, sur un bristol pour le troisième volume et sur feuilles volantes pour les huitième, neuvième et onzième volumes au commandant Jean Fernet . 


Librairie le feu follet

mardi 11 novembre 2014

Lundi soir, 11 novembre 1918


Tout à sa douleur causée par la mort de Pierre Margaritis (1), Roger Martin du Gard note d’une plume sèche « L’armistice est signée […] Une dépêche était affichée : Les hostilités cesseront sur tout le front le 11 novembre, à 11 heures, heure française. Les troupes alliées ne franchiront pas jusqu’à nouvel ordre la ligne formée par le front à cette date et à cette heure. Signé : MARECHAL FOCH.
Il était 11 heures moins 10 ». (Journal T. I, p. 1003).


Un peu plus tôt dans la journée, en toute lucidité il exprime son espoir : « Nous attendons d’une minute à l’autre ce formidable : « Cessez le feu », qui va sauver tant de vies humaines […] Et nous le vivons petitement, comme ont toujours été vécues par les contemporains les plus grandes journées de l’histoire […] Tâche de bien marquer l’imagination de Chr. (2) Qu’elle se souvienne au moins d’avoir vécu ce jour tragique, que l’univers entier attend en frémissant ». (Lettre à Hélène. Journal T. I, p. 1002).


Dans son communiqué à la presse du 11 novembre 1918 à 21 heures Philippe Pétain confirme que l'armistice est entrée en vigueur au 52ème mois d’une guerre sans précédent.


(1) Pierre Margaritis, grand ami de Roger martin du Gard, est mort de la grippe espagnole dans la nuit du 29 au 30 octobre. Cf. Mort de Pierre dans Journal T. I, p. 994- 999.



Je dédie
LES THIBAULT
à la mémoire fraternelle
de
PIERRE MARGARITIS
dont la mort, à l’hôpital militaire,
le 30 octobre 1918,
anéantit l’œuvre puissante
qui mûrissait dans son cœur
tourmenté et pur.
R.M. G.


(2) Christiane, sa fille, à un peu plus de 11 ans.

samedi 8 novembre 2014

Cahiers Roger Martin du Gard n° 8


Editions Gallimard
Les Cahiers de la N.R.F.
En librairie le 14 novembre 2014

COLLECTIF
Sous la direction de Jean-François Massol

Ecritures de la guerre 
Le journal inédit de Maumort


Mobilisé en 1914 à l’âge de 33 ans, Roger Martin du Gard fera la Grande guerre à la tête d’une colonne de camions, à travers des paysages dévastés et en contact régulier avec les soldats du front. Une vingtaine d’années plus tard, en mai et juin 1940, surpris par la débâcle, l’écrivain, désormais prix Nobel de littérature et devenu sexagénaire, va fuir sa demeure normande du Tertre avant l’occupation de celle-ci par des troupes allemandes et se réfugie à Nice, où il passera l’essentiel de la Seconde Guerre mondiale.

Ce huitième Cahier Roger Martin du Gard rend compte de cette double expérience très forte de la guerre, remodelée ensuite par l’écrivain dans son travail de romancier (L’Été 14, Épilogue), puis dans l’élaboration de son œuvre complète renouvelée par l’édition programmée de ses posthumes.
Ce cahier en deux parties conjugue ainsi la publication d’un ensemble d’études sur les pratiques littéraires de l’écrivain entre 1914 et 1918, apportant éclairages nouveaux et approfondissements, et d’un long texte inédit, le « Journal de Maumort 14 juin-21 juillet 1940 », dans lequel le vieux lieutenant-colonel raconte et analyse la débâcle, l’armistice et l’occupation allemande depuis son propre château du Saillant.

Ce cahier a été réalisé par le Centre International de Recherche sur Roger Martin du Gard, sous la direction de Jean-François Massol, avec des contributions de Charlotte Andrieux, Hélène Baty-Delalande, André Daspre, Jean-François Massol, Angels Santa et Alain T assel.

SOMMAIRE
Avant-propos, par Jean-François Massol

I. ROGER MARTIN DU GARD ET LA GRANDE GUERRE
1. « Parcours militaire de R. Martin du Gard d'après ses ''Carnets de guerre'' » (2 août 1914 – 9 mars 1919) », par Charlotte Andrieux
2. « Je ne suis qu'un camionneur épouvanté de ce qu'il voit ». A propos des lettres de la Grande Guerre de R. Martin du Gard, par Jean- François Massol
3. Carnets de guerre de R. Martin du Gard : le vécu et le regard d'un artiste, par Charlotte Andrieux 4. L'évolution de Mme de Fontanin pendant la première guerre mondiale, par Angels Santa
5. L'outrance contre l'emportement : l'écriture romanesque de la Grande Guerre chez R. Martin du Gard dans L'été 1914 et Epilogue, par Hélène Baty-Delalande
6. Echos romanesques d'un épisode historique : « La bataille des frontières » dans L’Eté, par Alain Tassel 

II. LE JOURNAL INEDIT DE MAUMORT
1. « Journal de Maumort (14 juin - 21 juillet 1940) », par Roger Martin du Gard
2.
De quelques raisons complémentaires de publier le « Journal de Maumort – juin – juillet 1940 », par Jean-François Massol 3. « Maumort », des manuscrits au livre imprimé, par André Daspre


ANNEXE