La réaction à cette charge de l'Ambassadeur de France à Washington il faut la chercher dans deux lettres à Jacques Copeau adressées par Roger Martin du Gard les 5 et 8 décembre 1931 :
[...] Voilà ce que ton très chrétien ami Claudel a cru bon d'écrire à Jouvet. Je lui pardonne ses offenses, mais je t'avoue que j'en ai pleuré. Tout, tout me sépare de Claudel. Mais je l'estime, et le tiens pour pour l'un des plus grands d'aujourd'hui.[...] J'ai attendu que le crachat soit sec, et au premier coup de brosse, il n'en est rien resté... Après tout, un crachat de Claudel, c'est encore du Claudel ! [...]
* L'article complet de Robert Kemp est reproduit dans le BAAG n°161 janvier 2009.